Chemin de fer sur le côté de l’île (110) . Je marche sur les rails. Le train ne passe pas quand les rails sont à l’ombre. Je longe les appartements luxueux comme dans le sud de la France. Entre deux immeubles il y a un ascenseur (111) avec écrit annexe dessus. Un portier en long manteau de cuir nous ouvre la porte. C’est un mec de mon lycée que je croise en cours de physique-chimie. Il me dit que je n’ai pas l’air d’un agent de la CIA. Je lui réponds que c’est le but. L’ascenseur est un ascenseur latéral qui passe à côté des rails. On descend et on va chez Amandine (111), qui habite en bas, dans un petit appartement insalubre. Le mec est juste derrière moi. Je manque de tomber dans le fossé et il me rattrape. Il sent mes cheveux.
Il me dit:
« C’est fou, tu as senti que tous les deux on voulait se toucher mais on n’osait pas. Quand j’ai embrassé ………… , on ne s’est jamais revu après. ».
Je lui ai répondu :
« Elle n’avait juste pas envie ».
Je commence à me poser la question de si moi, j’ai envie.
Je pousse le mec dans le ravin.
Tout le monde commence à sortir de sa maison et à me fixer. (403)
Il n’y a aucun bruit.
Ils me pointent tous du doigts et leurs doigts menacent de s’enfoncer dans ma chair.
Je regarde le ravin.
Il y a une femme en contrebas,
au bord de l’eau,
avec les cheveux longs
qui volent au vent.
Elle me dit
"Không"
Je la reconnais.